Synthèse
Circuit: Mondarrain depuis le Col des Veaux
Participants : 27
Distance / dénivelé: 12km pour 450m de dénivelé - IBP= en cours
Trace : ICI
Météo: de 16° à 24° léger vent du sud temps exceptionnellement pur et ensoleillé
Temps de parcours: 04h15 pauses et pique-nique en sus
Animatrice: Nicole MARS, Jacques en serre-file
Photos : de Jacques, Jakes, Nicole, Sylvie
Tout a commencé dans la joie et la bonne humeur pour remplir les 3 minibus complets à partir d’Ibarron où nous attendaient 3 randonneurs. C’est finalement 27 marcheurs que les minibus débarquaient au col des Veaux.
La couleur de cette rando avait été annoncée: rando sportive par sa longueur et son dénivelé. Mais un pique-nique était prévu pour répartir au mieux les efforts et ménager des temps de récupération.
La montée fut magnifique dans le soleil du matin. Le col des Veaux désert a permis de garer au mieux les 3 véhicules. La troupe est diserte et met un peu de temps à démarrer. Comme prévu, nous commençons par remonter vers la ferme Esteben en suivant le GR10 - dont certains jalons sont d’ailleurs bien cachés; peut-être le fait d’une nouvelle conception du balisage mais, baliseuse moi-même, j’en doute un peu! Après la ferme, nous quittons la piste goudronnée pour prendre à droite le chemin qui, à flanc du Gorospil, remonte vers le nord. Après le franchissement du ruisseau puis d’une petite barre rocheuse glissante sur le chemin, nous attaquons à travers champs une courte montée assez raide pour retrouver la crête prolongeant le Gorospil (640m). La vue y est magnifique, l’air est d’une pureté rare et le regard peut courir avec plaisir des plages des Landes aux sommets espagnols. Le cheminement en crête se poursuit par la descente aux pierres glissantes vers le col de Zuharreteaco (568m). Une première légère pause banane s’impose avant le contournement par l’ouest de l’Urresti et d’une partie du Mondarrain. Quelques passages très boueux, largement fréquentés par les troupeaux de betizus et pottoks donnent lieu à des embourbements surprenants, ce qui n'a pas manqué d'attirer des regards loquaces de malice. Le ciel nous inonde d’un soleil magnifique et l’humeur est paisible dans cette traversée animée par les longs passages de grues cendrées que nous contemplons du dessus, ce qui est inédit. Nous parvenons au PR qui nous conduira en lignes zigzagantes jusqu’au sommet. Nouvel effort à fournir alors que nous marchons depuis déjà 3h. Mais les racines des hêtres séculaires de cette partie très pierreuse nous ont fabriqué ces belles marches facilitant la pose des pieds. La deuxième pause-banane se fait sur le dernier replat avant le sommet, certains se pensant arrivés. Mais pas question pour l’animatrice d’en rester là: c’est le Mondarrain jusqu’au sommet (749m). Et la récompense y est à la hauteur des derniers efforts fournis malgré la fatigue. Vue magistrale à 360° sur l’Artzamendi, le Baïgura, l’Alkuruntz et ses compères espagnols, le littoral et ses côtes découpées ou longilignes, la barre de Saint Esprit à Bayonne resplendissante de blancheur, sans oublier les incontournables d’Euskadi que sont la Rhune et les 3 Couronnes. L’humeur est si joueuse que l’animatrice a du mal à rassembler tout le monde pour la photo de groupe sous un Ikurina bien effiloché. Un doux zéphyr permet de sécher sous le soleil toujours rayonnant. Nous amorçons la descente et nous arrêtons avant le col de Zuharreteaco pour un pique-nique/cromlechs. La chaleur est bien là , automnale à souhait. Le retour se fera ensuite par le flanc Est du Gorospil, face à un soleil qui refait monter la température. Les premiers prendront une bonne avance sur ce chemin de traverse qui ramène peu à peu au col des Veaux. Mais ils n’oublieront pas l’arrêt prévu sous les jeunes hêtres pour le réconfort promis par l’animatrice. En effet, vin chaud (apprécié malgré la chaleur) et cannelés sont au programme désormais traditionnel pour fêter son récent anniversaire. Cela évite aussi un pot de fin de rando qui amènerait le retour à une heure bien tardive. Cette météo splendide pousse chacun à prendre son temps, profiter des merveilleuses couleurs des fougères automnales, se mêlant au vert éclatant des prairies reverdies par les récentes précipitations. Cette atmosphère d’été indien donne à cette sortie l’envie de marcher à foison pour se rassasier - si c’est possible - de ces paysages colorés et si beaux. Kiroleta fut atteint à 16h30.
L’effort demandé dans cette rando a été fourni par tous mais avec beaucoup de persévérance et d’énergie par ceux qui marchent moins facilement. Qu’ils en soient remerciés car cette rando, inédite dans ce tracé, a bénéficié d’une météo exceptionnelle dont chacun a pu profiter avec bonheur, semble-t-il!
Un merci particulier aux 3 chauffeurs de minibus car, sur le retour, le croisement de camions et véhicules encombrants ont donné lieu à des manoeuvres délicates sur cette route très étroite. Merci à tous !
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